L'art et la manière de se faire apprécier de la victime de nos mensonges [Clélia]

Aujourd'hui, je me réveilla de bon matin en écoutant le chant des oiseaux et en regardant le soleil brillait dehors. Je m'étira longuement avant de jeter un coup d'oeil dans ma chambre avant de me lever. J'enviais mes compagnons qui avaient des écuyers... Ils devaient se sentir moins seuls et avaient toujours quelque chose a faire de leurs journées. Et puis partager son savoir avec de jeunes gens avides d'apprendre était une expérience formidable. En ayant marre de passer mes journées à m'entrainer pour des batailles qui n'arrivaient pas, je décida que cette journée sera dédiée à l'équitation et aux soins de ma jument à la robe ébène. Je pris quelques affaires propres avant de partir me prélasser aux bains. J'y resta un bon moment, malgré le fait que je n'aimais pas l'eau comme tout les hommes-insectes et hybrides. Ayant tout mon temps, je ne me pressa pas pour m'habiller et pris le temps de coiffer mes cheveux de manière plus élégante d'habitude. En me dirigeant vers le hall des chevaliers pour prendre un bon repas, je croisa Clélia, à qui je souhaita le bonjour sans m'arréter pour autant. N'étant pas décider a lui annoncer la vérité, je devais me conduire avec elle de façon normale. Après un bon déjeuner composé de fruits, je me dirigea vers les écuries où je pris soins de ma jument avant de la sellé et de la sortir avant de partir pour une longue promenade de plusieurs heures. Je rentra, exténué, de cette balade, en fin d'après midi. Malgré une faim de loup, je voulais m'occuper de ma jument et je me mis à la bichonner comme jamais. Alors que je m'amusais à tresser sa crinière, je sentis l'énergie de Clélia dans l'écurie, et je me demanda depuis combien de temps était-elle la.



- Rebonjour jeune écuyère! dis-je en souriant. Qu'es ce qui t'amènes ici à cette heure sans le chevalier Natsu?



Je la regarda des pieds à la tête en me disant que dans quelques années elle attirera facilement les hommes. Elle était très belle avec ses cheveux blonds et les traits elfiques qu'elle avait hérité de son père issu du peuple de la foret. Même avec sa cicatrice, témoin de son passé, elle était d'une beauté admirable. Je ne put m'empecher d'être fière d'avoir mis au monde une telle fille.

Je me réveilla, titillée par le soleil dans les yeux. Je me leva de mauvaise grâce et prit mes affaires pour aller au bain. Après avoir passée au moins un quart d'heure dans l'eau, que je n'affectionne pas beaucoup d'ailleurs, je m'habilla prestement et me dirigea vers le pour prendre mon prendre mon repas, je croisa le chevalier Adely sur le chemin, je fus étonnée d'ailleurs qu'elle ne m'adressa qu'un froid bonjour, car chaque fois que je la voyais elle me disait bonjour d'un ton enjoué et avec un grand sourire, elle avait peut être d'autre soucis en tête, je la laissa donc tranquille et à peine 5 minutes plus tard je ressortait du hall le ventre remplis. Je passa la journée en compagnie de mon maître, arrrivée à la fin de celle-ci il me laissa une longue pause prétextant qu'il avait un truc à faire, je me dit qu'alors je pouvais aller faire un tour dans les écuries, je regardait les immense chevaux dragons en disant que quand je serais chevalier j'en aurais peut être un...mais ce ne sont que des rêves d'enfants idiot qui souvent n'arrive jamais, alors que je caressais le chanfrein d'un de ces chevaux je sentie l'énergie d'Adely, je quitta le cheval pour aller la voir, elle sentit mon énergie elle aussi et me demandace que je faisais ici sans mon maître, je lui répondit franche:



-mon maître m'à donné une pause le temps qu'il fasse un truc, je ne sais pas quoi d'ailleurs...



Je sentis son regard sur moi, l'envie de lire ses pensée me démangea mais je me contrôla et ne le fit pas.

Tandis qu'elle me parlait, je me retourna vers ma jument pour continuer de tresser sa crinière. Je resta plusieurs minutes sans parler, réfléchissant à ses paroles. Natsu lui laissé souvent du temps libre ce qui ne devait pas déplaire à Clélia, mais cela n'allait pas les aider à forger une vraie relation maitre-écuyer. Je n'étais pas pour le fait qu'un chevalier homme est une écuyère, mais je savais qu'avec Natsu, Clélia était entre de bonnes mains, surtout pour son apprentissage.



- Un maitre est sencé ne jamais se séparer de son écuyer, mais il doit avoir une bonne raison.



Je me retourna vers elle pour lui sourire avec de récupérer une brosse pour m'occuper de la queue de mon destrier. Mon regard finit par se diriger vers Clélia et je me rappela qu'elle ne m'avait pas dit ce qu'elle fesait ici. Il y avait tant d'endroit au chateau, pourquoi avait-elle choisit les écuries?



- Tu ne m'as pas dit qu'elle était la raison de ta présence ici.



Reposant la brosse à sa place, je me frotta les mains sur ma tunique pour les nettoyer un peu de la poussière, puis, les muscle endoloris par une si longue balade à cheval, je m'étira rapidement avant de me diriger vers ma fille. Je manqua de tomber en tribuchant sur une corde mais je me rattrapa rapidement en enfonçant mes griffes dans le mur.



- Alors Clélia?

Elle me dit qu'un maître n'était jamais sencée se séparée de son maître mais que peut être il avait une bonne raison de le faire, d'une part elle à raison mais bon mon maître est comme il est et j'ais de la chance car par rapport aux autres écuyer je suis plus libre, moi je me considère chanceuse en tous cas. Elle continua de parler en me répètant sa question, j'allais lui répondre quand elle trébucha, je n'est même pas eue d'esquisser le moindre geste qu'elle s'agrippa avec ses griffes au mur, d'ailleurs il à pris un sale coup après ça. Elle me pressa pour que je lui réponde:



-J'aime bien venir ici, c'est tout.

Je suivis le cour de ses pensées comme a chaque fois qu'elle était près de moi. et lorsqu'elle répondu à ma question je souris.



- Moi aussi j'aime venir ici.



J'observa et caressa le mur que je venais d'abimer en pensant qu'ici au moins, j'étais en paix, car ce n'est pas les chevaux qui allaient juger mon physique inabituel et en avoir peur, contrairement à certains humains ignorants. Je me retourna vers Clélia et ébouriffa gentiment ses cheveux soyeux. Puis je recula en la tenant par les épaules pour mieu la voir. Elle ne tarderait pas a me dépasser si elle continuait de grandir comme sa! Cela me fit sourire largement et je le lui fit remarqué mais malgré moi je le fis sur un ton maternel:



- Tu vas bientot être plus grande que moi!



Puis je demanda, dans mon mensonge, si c'était son père, sa mère ou les deux qui étaient grands. En attendant sa réponse, je songea que je m'enfonçais de plus en plus et que le jour ou elle découvrirait la vérité elle m'en voudrait surement encore plus que si j'avais passé toutes ses années à l'éviter et l'ignorer purement et simplement. Je m'en voulais tellement d'être aussi lache et de ne pas me sentir prête à annoncer la vérité. Me souvenant qu'elle pouvait lire dans les pensées meme si elle enfreignait le code, je me mit à penser à ce que les cuisiniers avaient bien pu préparer pour ce soir.

Elle me répondit pensive qu'elle aussi aimait venir ici, puis étrangement elle m'ébourriffa les cheveux puis me prit les épaules pour mieux me regarder enfin, je crois. Elle me dit d'un ton un peu maternel que bientôt je la rattraperais, je trouve bizarre qu'elle me dise ça, de ce que je sais elle n'à pas eue d'enfant donc c'est sûr qu'elle ne peut s'empêcher de se comporter comme cela avec des enfants ou des adolescents...elle me demanda qui de mes parents avait été le plus grand ou si s'était les deux, je baissa les yeux en y repensant, si je le savais...je lui répondit quand même:



-Peut être mon père...ma mère, elle était aussi petite que vous...

(franchement tes reps m'aides pas a enrichir les miennes de détails ^^)



La regardant fixement dans les yeux en suivant distraitement le cour de ses pensées, je ne fit pas vraiment attention à ceux qu'elle me répondit. Revenant à mes esprits, je cligna brièvement des paupières avant de sourire bêtement en me disant que si je ne faisais que sourire à chaque fois que je lui parlais, Clélia finirait par me prendre pour une idiote. Arretant donc de sourire, je caressa machinalement ses cheveux qui me rappellaient tellement ceux de son père. Mais l'époque avant la naissance de Clélia étant révolue, je m'obligea a ne plus y penser.



- Bien... c'est bien d'être grande comme son père...



Puis j'alla vers l'entrée des écuries et regarda le vent jouait dans les feuilles des arbres pret de l'enclos et faire voler doucement le sable dans la cour. Tout ceci était éphémère, comme les êtres vivants sur terre. C'était une pensée un peu triste de penser que tout avait une fin, mais c'était ainsi qu'aller la vie. Je soupira et ferma les yeux avant de me rappeler ceux que pensait Clélia avant de me répondre. Je pouvais peut-être lui révéler une partie de la vérite mais de façon a ce qu'elle ne fasse jamais le lien entre elle et moi.



- J'ai suivit tes pensées avant que tu répondes... Tu te trompes, j'ai eu une fille, mais malheureusement elle a périt.



Une larme coula lentement le long de ma joue mais je ne pris même pas la peine de l'essuyer. Oui j'avais une fille, mais non elle n'était pas morte, même si pendant de longues années j'ai pensés sa. Puis je continua sur ma lancer en poursuivant:



- Une maladie l'a emporté dans ses jeunes années. Et si, comme tu dis, je me comporte comme sa avec les enfants et les adolescents, sa doit être pour combler le manque que sa mort à causé.



J'avais honte d'inventer de tels mensonges. Pour cacher ma honte et le reste de mes émotions, je continua de lui tourné le dos en chassant ses sentiments négatifs. Puis je souffla un bon coup et me retourna en décidant de changer de sujet.



- Assez parler de moi. Recommençons à parler de toi! Quelle est la chose que tu préfères faire?

Elle était pensive, en regardant dehors ces feuilles marbrés de couleur qui signifiait la fin de la belle saison, Adely avait perdu son joli sourire et me demandait bien pourquoi...c'est alors qu'elle me révéla une partie triste de son histoire, croyant peut être que je la méprisait sur son égard envers les enfants elle se sentit comme obligée de me raconter la mort de sa fille, la larme qui coulât sur sa joue m'émût mais je n'eue même pas le temps de la consoler qu'elle se retourna comme pour me laisser méditer sur ce qu'il l'affligeait, je me sentais maintenant plus proche d'elle maintenant, elle aussi devait ressentir un grand vide chaque soir...les Dieux sont bien injuste!! Ils n'ont pas le droit de reprendre les gens que nous aimons, non!! Elle voulait à que l'on change de sujet, que l'on parle de moi, mais j'en ais assez qu'elle ne veut que parler de moi, je m'approcha d'elle et lui dit d'un ton que je voulais doux mais étant toujours brusques dans mes paroles et dans mes gestes la douceur m'est un peu étrangère:



-Vous savez que...que moi aussi j'ais perdue quelqu'un qui m'était proche et je sais que c'est dur...mais il faut le supporter, vous croiez que votre fille aimerez vous voir pleurez après toute ces années?? Je ne vous dit pas de l'oublier mais ne pensez plus qu'au bon moment que vous avez passé avec elle...



Comment pouvais-je osé dire ça?? Moi qui toute les nuits réentendait les cris de ma mère et incapable de me souvenir de son visage, alors à mon tour je laissa échapper une larme...complétement involontaire, je me maudissais de me montrer aussi faible...

Je ne savais pas quoi trop lui dire, je la laissa pleurer de tout son soûl sur mon épaule, j'avais l'impression d'être la mère qui consolais son enfant, c'était bizarre (^^). Au bout d'un moment je la repoussa car on n'allait pas passer la nuit ainsi et il fallait qu'elle arrête de pleurer, j'étais aussi gênée parce qu'il fallait que je parte avant que ce qui se passait finisse mal (enfin j'espère pas...). Je lui dit doucement et mal à l'aise :



-Heu...il faut mieux que je parte mon maître doit m'attendre!



Et avant qu'elle me dise au revoir je prit la direction de la sortie la mort dans l'âme.