Papote entre chevalier et ecuyer [Clélia]

Ce matin, je me leva en pensant à la journée qui s'offrait à moi, mon maître m'avait promie un jour de congée et ce jour c'est aujourd'hui!! J'alla me baigner aux bains comme d'habitude et m'habilla, mettant une simple tunique verte et un pantalon marron, J'alla ensuite me peigner devant le miroir, je ne put m'empécher à caresser ma cicatrice encore rouge comme le sang sur l'oeil droit, je fus prise d'une bouffée de nostalgie et je me disais " Quand est ce que je reverrais ma mère?" 10 ans sont passé et pas une trace d'elle, mon optimise commencait à disparaître au fur et à mesure des ans ne me laissant qu'un fin espoir. Mon maître était déjà levé et m'attendait pour aller déjeuner. Le petit déjeuner se passa sans encombre, il n'y avait pas grand monde juste moi, mon maître et la chevalière Adely, j'ais beaucoup d'admiration pour cette femme, on m'à racontée qu'elle c'est enfuie d'Irianeth et est revenue à Emeraude à ses risques et péril. J'aime bien les histoires comme ça, tragique mais qui finisse bien. Ce matin je la trouvais un peu pâle, à un moment nous nous sommes regardée dans les yeux, elle avait de beaux yeux triste et mélancolique, je me suis toujours demandé pourquoi, avait-elle aussi perdue quelqu'un de cher?? Je ne le saurais sans doute jamais. Adely sortit dans la cour et pendant que je finissais de manger, je l'entendais se défouler sur le pantin de bois, à la fin de mon repas je demanda la permission à mon maître de partir et il me dit oui. Je sortis dans la cour et m'arrêta pour l'observer, elle avait une technique parfaite, elle était agile comme un félin, elle à du sentir ma précense car elle s'arrétas pour me demander ce que je faisais là et je lui répondit d'un ton un peu froid certes:
-Je suis désolée je ne voulais pas vous dérangée et pour mon maître, il m'à donné un jour de repos.

Je la regarda avec fierté, car elle était devenue un jolie petit bout de femme.

- Non non, tu ne me déranges pas du tout. C'est gentil de la part de ton maître de te laisser une journée de repos, je ferais pareil à mon écuyer si j'en avais eu un. Profites en bien.

Mon regard se dirigea vers sa cicatrice. Parlant rarement avec elle, je ne lui avait jamais demandé comment elle l'avait eu. C'était le moment. En pensant à sa cicatrice, je me mit aussi à penser à la façon dont elle avait pu échapper à l'homme-insecte, mais cela ne je ne puis lui demander car je ne suis pas censé connaitre son histoire. La façon dont elle l'avait fait ne m'importait pas vraiment de toute façon, le principal c'est qu'elle a survécut, et cela me rendait fière.

- Comment as-tu eu cette cicatrice? me lançais-je.

Tout en parlant je tendis le bras vers sa cicatrice. Clélia étant assez grande et moi petite, je n'eu pas à me baisser.

Elle me dit que j'avais de la chance que mon maître m'ais laissé un jour de congée, elle parlait d'une voix douce qui m'était familière, je la laissa me dévisager, quand elle me demanda pour ma cicatrice et que je la vis levé sa main, je recula en mettant en mèche de cheveux devant pour la cacher et je lui répondit sur un ton un petit peu apeuré:
-C'est rien!! Je l'est depuis longtemps je ne m'en rappelle plus pourquoi d'ailleurs...
Mentir n'est pas mon point fort, je souffle très fort quand je ment alors...allait-elle me croire??

Devrais-je lui faire confiance?? Elle qui dit qu'elle à vue les pires horreurs! Peut être, elle est tellement convaincante, je suis de nature méfiante mais là...alors je décida de lui confier le secret de ma cicatrice:
-C'est un homme-insecte qui m'à fait ça lorsque j'avais 5 ans.

Je fut légèrement horrifié d'apprendre que c'était une de ces horribles créatures qui avait fait sa à ma fille, mais à quoi d'autres m'étais-je attendu?

- Pauvre enfant, personne ne devrait subir ce genre de choses si jeune.

Puis continuant à jouer le rôle d'un chevalier ne connaissant rien de cette enfant, je demanda:

- Mais comment cela à pu t'arriver?

Je me suis demandé si j'allais tout lui dire, je pense que oui, je garde ce qui c'est passé depuis trop longtemps, il est temps que quelqu'un le sache peut être?? Je regarda d'un oeil méfiant à droite et à gauche pour voir si il n'y avait personne et lui dit:
-Ma mère était de la même race que vous, lors d'un raid les hommes insecte on voulue reprendre celle qu'ils ont délaissée et...depuis, je n'est jamais revue ma mère et c'est aussi ce qui m'à fallue cette cicatrice.
Le sentiment d'en avoir dit trop s'empara de moi, je rajouta d'un ton froid
-Maintenant vous savez
Et je tourna les talons la plantant là au milieu de la cour.

Je ne me souvenais pas de Clélia telle qu'elle l'est maintenant. Dans son enfance elle n'était pas aussi réservé et froide. Mais les gens changent, surtout elle, après tout ceux qu'elle vécu. Je me retint de l'empêcher de partir, mais je voulais encore lui parler. Je courus après elle et l'attrapa par le bras en faisant attention de ne pas la griffer.

- Ne part pas. Je ne voulais pas te mettre aussi mal en te demandant sa.

Elle me rattrapa de sa main griffue en faisant attention de ne pas me griffer, de toute façon ça ne me fait rien...je sentis dans sa voix comme une pointe d'envie, comme si elle voulait que je reste avec elle, je lui répondit un peu surprise:
-Je...J'imagine...
Je la regarda droit dans ses yeux, cette lueur, elle m'était familière, elle me faisait beaucoup pensée à ma mère, mais...ça ne pouvait pas être elle, c'est en la regardant, je voyais ses yeux tristes et mélancolique qui me fit monter les larmes aux yeux, je ne sais même pas pourquoi!

Ne me doutant pas qu'elle pensait à moi, enfin, la mère de son enfance et non celle qui se cache, je ne compris pas pourquoi elle commença à pleurer. Me voulant rassurante, je posa ma main sur son épaule.

- Allons ne pleure pas, tu n'as aucune raison de pleurer... dis-je d'une voix que je voulais douce

Mais la voir les larmes aux yeux me donner envie de pleurer et de la serrer dans mes bras comme dans son enfance. Sentant une larmes coulée sur ma joue, je passa machinalement ma main dessus pour l'enlever.

Quand je la vis pleurer, et s'essuyer la joue je secoua la tête me disant que cela ne servait rien que l'on pleure, je souffla et la regardas de nouveau, mais cette fois je ne put me retenir de pleurer, tous mon passé ressortait en la regardant, je ne contrôlait plus mes larmes, ne voulant pas me montrer devant elle comme cela je m'enfuie.

il est finit